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Arcimboldo
Paris, Musée du Luxembourg, du 15 septembre 2007 au 13 janvier 2008.
Puis Vienne, Kunsthistorisches Museum, du 12 février au 1er juin 2008.
- 1. Giuseppe Arcimboldo (1526-1593)
Le Feu, 1566
Huile sur panneau - 67 x 51 cm
Signé et daté en bas à droite
Vienne, Kunsthistorisches Museum - Voir l´image dans sa page
Des amas de fleurs, d’animaux ou d’objets esquissant une figure humaine, voilà comment résumer l’art singulier d’Arcimboldo. Ce milanais, dont le nom est à jamais lié à ses « têtes composées », travailla surtout à la cour impériale des Habsbourg dès les années 1560. Le Kunsthistorisches Museum de Vienne possède d’ailleurs une des plus importantes collections de tableaux de l’artiste, et c’est tout naturellement qu’il organise cette manifestation, en partenariat avec Paris. Le Musée du Luxembourg, quant à lui, reste fidèle à sa ligne événementielle, puisqu’il s’agit de la toute première exposition monographique consacrée à Arcimboldo.
Le concours d’une institution telle que le musée viennois donne un certain crédit à cette exposition, malgré les défauts propres au Luxembourg. Souvent décrié pour son manque de rigueur scientifique et le prix élevé du billet d’entrée, le lieu parisien souffre aussi d’une mauvaise conception muséographique. Les éclairages donnent une atmosphère tamisée impromptue, mettant mal en valeur cet espace restreint. Le pire étant ces grandes cimaises, où l’alternance de gris et de bordeaux apparaît d’un effet peu heureux.
- 2. Giuseppe Arcimboldo (1526-1593)
Le Bibliothécaire, 1562
Huile sur toile - 110 x 72 cm
Skokloster (Suède), Château de Skokloster - Voir l´image dans sa page
Le choix des œuvres est, en revanche, remarquable. Sont ici regroupées quelques-unes des rares feuilles connues d’Arcimboldo, notamment concepteur de costumes pour les fêtes impériales ou illustrateur du processus de fabrication de la soie. On trouvera surtout un grand nombre de ses tableaux autographes, provenant essentiellement du Kunsthistoriches Museum ou de Suède, ainsi que toute la série des Saisons du Louvre. Seule une Allégorie, L’Air, d’une collection…