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Choice: Twenty-One Years of Collecting for Scotland

Edimbourg, National Galleries of Scotland, Royal Scottish Academy Building, jusqu’au 23 janvier.

Sir Timothy Clifford, à la tête des National Galleries of Scotland depuis 1984, se retirera dans quelques semaines, à 60 ans [1]. L’exposition Choice a pour but de faire connaître le travail accompli par l’institution écossaise, dans le domaine particulier des acquisitions, depuis son arrivée à Edimbourg en provenance de la Manchester City Art Gallery [2].

La diversité de la présentation se conforme aux principes pédagogiques habituellement mis en œuvre par les musées britanniques qui contribuent à la démocratisation culturelle et à l’insertion sociale [3]. La nature des œuvres est très variée (peinture, estampe, dessin, ronde-bosse, relief, mobilier, arts décoratifs) et la chronologie couverte est exceptionnellement longue. De la sorte, les visiteurs les plus nombreux et les plus divers peuvent trouver un intérêt à l’exposition, depuis l’Antiquité jusqu’au XXIe siècle, ou à certaines pièces en particulier. La gratuité due au partenariat avec l’entreprise d’exploitation ferroviaire GNER permet la multiplication de courtes visites pour venir admirer seulement quelques objets selon le temps disponible et l’humeur du moment, à quelques mètres des nombreuses boutiques de Princes Street, artère la plus commerçante de la ville.
Les cartels livrent des informations essentielles, soigneusement sélectionnées pour éclairer les visiteurs les plus divers, principalement sur l’artiste, et sur le thème de l’œuvre, et sur ce qui fait son intérêt. Ils participent assurément de l’ambition de pédagogie et d’ouverture de l’institution au plus grand nombre. Pour faire justice à l’ensemble de la présentation, signalons brièvement qu’elle englobe des objets aussi différents que des antiques du Ier siècle de notre ère, et des œuvres d’artistes contemporains comme Joseph Beuys et Naum Gabo, Charles Jencks et Bill Viola. Dans toutes les salles d’art ancien, l’accrochage « à la manière du Salon » permet de présenter un grand nombre d’œuvres. Cependant, la densité des cimaises rend le lien avec leurs cartels respectifs quelque peu chaotique, détournant l’attention de l’analyse ou de la contemplation.
Il est d’ailleurs regrettable que les informations inscrites sur les cartels ne figurent pas dans le catalogue de l’exposition, pour ainsi dire réduit à un livre d’images. L’introduction de Sir Timothy y prend plaisir à souligner ses succès, expliquant les procédures d’acquisition, rendant hommage aux donateurs et aux institutions partenaires, se remémorant quelques achats, la diplomatie et le suspens de rigueur dans ce genre de transactions. Chaque œuvre reproduite est accompagnée des détails d’inventaire et d’acquisition, mais d’aucun élément documentaire.

A tout seigneur tout honneur. L’exposition s’ouvre (salle I) avec une sélection d’œuvres se rapportant à l’Ecosse, de l’époque moderne jusqu’au XXe siècle. Le panneau introductif nous explique que les artistes écossais n’ont rien à envier à leurs confrères anglais et continentaux. Un discours sans réel surprise, puisque…

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