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Gustave Moreau. Le Moyen Âge retrouvé

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Paris, Musée Gustave Moreau, du 15 novembre 2023 au 12 février 2024.

C’est un Moyen Âge syncrétique, souvent fantasmé mais avant tout ornemental, que dévoile la passionnante exposition du Musée Gustave Moreau qui organise, avec une régularité de métronome, d’intelligentes explorations de pans - plus ou moins connus - de l’œuvre de l’artiste. Régulièrement chroniquées dans La Tribune de l’Art, les « expositions-dossier » de la maison-atelier de la rue de La Rochefoucauld savent constituer de véritables modèles du genre, malgré les contraintes d’un lieu figé que d’habiles mises en espace savent dépasser en suggérant de nouveaux et pertinents jeux de regards entre les cimaises montées pour l’occasion et les œuvres accrochées sur les murs. Le visiteur est donc ainsi invité à débuter par une fort didactique salle d’introduction (ill. 1) même s’il est aussi possible d’entrer par le cœur du sujet (ill. 2).


1. Vue de la petite salle du premier étage
Photo : Musée Gustave Moreau
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2. Vue de la grande salle du deuxième étage
Photo : Musée Gustave Moreau
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Guidé par un parfait livret de visite, pratique voire indispensable dans un tel musée, on (re)découvre ainsi un artiste marqué par l’historicisme de son siècle, homme de son temps et grand lecteur mais aussi visiteur assidu des nouvelles institutions que furent le Musée de Cluny, le département des Objets d’art [1] du Louvre ou le musée de Sculpture comparée au palais du Trocadéro. Exhumant de nombreuses archives, les trois commissaires sont ainsi parties sur les traces de la culture encyclopédique de Gustave Moreau, Marie-Cécile Forest et Emmanuelle Macé travaillant de concert avec Lilie Fauriac, qui a soutenu en 2019 sous la direction de Pierre Wat une thèse de doctorat en histoire de l’art dont le titre fait écho aux recherches menées en amont de cette exposition : « Les Moyen Âge de Gustave Moreau : traces, fragmentations et réinventions ». L’avant-propos de son - excellent - catalogue est…

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